Enseignant le judo, le ju-jitsu, le karaté, le taï-jitsu et l’aïkido, Roland Hernaez peaufine le style, crée une méthode pédagogique, des bases et des katas qui sont toujours d’actualité. Cet art se compose de frappes, clés et maîtrises, étranglements et projections telles qu’on peut les retrouver dans d’autres arts martiaux traditionnels, mais adaptés à l’autodéfense proprement dite. 

À la suite de diverses démonstrations au dojo de l’ambassade américaine à Tokyo, à Shizuoka chez maître Minoru Mochizuki, à Kyoto au Seibukan de maître Suzuki, le nom officiel devient nihon taï-jitsu à la demande des différentes instances martiales japonaises qui apprécient le contenu pédagogique, historique et traditionnel de la méthode.

I.

Les frappes, également surnommées les atémis, sont indispensables au nihon taï-jitsu. Celles-ci permettent de créer une réaction qui lance l'enchaînement (contre-attaque). Les atémis doivent être extrêmement précis et rapides afin d'apporter un maximum d'efficacité. Comme dans beaucoup d'écoles de jitsu, les clés font partie intégrale du nihon taï-jitsu. Le pratiquant les sélectionne lui-même selon son niveau et sa capacité à pouvoir les utiliser au bon moment.

III.

Aujourd'hui, le nihon taï-jitsu se greffe à l’art du « kyusho », système complémentaire apportant en efficacité aux techniques déjà acquises. Le kyusho est l’art de percuter les points vitaux pour créer des dysfonctionnements dans le corps de l’adversaire. Déstabilisation, douleur accrue, réaction engendrée par des réflexes… autant de réactions automatiques apportant au combattant un ascendant supplémentaire par rapport à son adversaire.